La politique de l’eau en France est encadrée par la directive-cadre européenne sur l’eau (DCE) publiée en 2000. Ce texte définit la notion de « bon état des eaux », vers lequel doivent tendre tous les États membres. Elle fixe des objectifs environnementaux portant sur l’atteinte du bon état des masses d’eau.
L’évaluation des besoins d’action de restauration des cours d’eau a donné lieu à plusieurs études. Elles ont recensé les pressions subies par ces milieux aquatiques (exemples d’illustrations ci-après), évalué et priorisé les besoins d’intervention.
Des programmes de restaurations ont été déclinés ensuite en analysant les propositions d’action au regard de l’état constaté des masses d’eau du territoire et des critères d’éligibilité aux outils financiers disponibles auprès des partenaires institutionnels (Agence de l’Eau Loire-Bretagne, Conseil départemental du Finistère et Région Bretagne).
Les cours d’eau du Cap-Sizun et de la Presqu’île de Crozon (à l’exception du Kerloc’h) n’ont pas bénéficié de telles études en raison soit de leur très faible taille qui n’en fait pas des masses d’eau à part entière, soit en raison d’un bon état évalué par les indicateurs biologiques utilisés pour la DCE. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’action à envisager sur les ruisseaux de ces bassins versants mais cela rend les études et d’éventuelles actions moins prioritaires.
Les actions de restauration ont été engagées à partir de 2014 et se sont poursuivis jusqu’en 2022. Plusieurs types d’actions ont pu être menées sur les cours d’eau des bassins versants de la baie de Douarnenez. Elles ont concerné la pollution bactériologique, la morphologie des cours d’eau et la continuité écologique.