Le glyphosate a été reconnu comme «cancérigène probable» par les scientifiques de l’OMS le 20 mars 2015.
Le glyphosate est la matière active de l’herbicide le plus utilisé au monde : le Roundup commercialisé par Monsanto et les principaux désherbants totaux. Cet herbicide non sélectif est utilisé tant en agriculture que par les jardiniers amateurs, du fait de son faible prix. Mais il contamine les sols, l’air et surtout les eaux.
En France, 60% des cours d’eau sont contaminés par le glyphosate. En baie de Douarnenez, c’est la molécule phytosanitaire la plus retrouvée dans les 6 cours d’eau suivis (Stalas, Ris, Lapic, Kerharo, Pentrez et Aber). La norme pour l’eau brute (2 µg/l) est encore ponctuellement dépassée, avec par exemple une concentration de 2,4 µg/l dans le cours d’eau du Lapic début octobre 2014.
La contamination des rivières a, depuis longtemps, nécessité la mise en œuvre de moyens couteux pour rendre l’eau potable.
Aujourd’hui, la preuve de l’impact de cette molécule sur notre santé devrait permettre de faire enfin bouger les choses.